Un passeport numérique (des produits) au service de l’économie circulaire

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Pôle Sociétés revient sur la réglementation européenne qui encadre le projet de passeport numérique des produits et la solution proposée par enCaps

Un passeport numérique au service de l’économie circulaire

Dans son plan d’action pour l’économie circulaire (CEAP), la Commission européenne envisage de mettre en place le passeport numérique des produits (en anglais Digital Product Passport, DPP) sur les objets du futur. D’abord utilisé sur les produits textiles, les batteries de voitures et les appareils électroniques (des secteurs particulièrement polluants), il servira à partager des informations clés tout au long de la chaîne de valeur. Grâce à sa carte mémoire, les fabricants comme les consommateurs pourront connaître, à tout moment, la traçabilité et la durabilité d’un produit, en obtenant des renseignements sur son origine, sa composition ou encore ses options de réparation.

enCaps en avance sur la future législation

La Commission européenne envisage de mettre en place le DPP dès 2026. La startup montpelliéraine enCaps pourrait constituer une réponse à cette future obligation grâce à sa solution brevetée. Fondée au printemps 2022 par Pascal Jardé, Vincent Anselmo et Antoine Janning, elle a mis au point une “capsule” numérique sécurisée, permettant à tout objet d’être enregistré sur une base de données traditionnelle ou sur la blockchain. Un QR code augmenté permet de décoder ce passeport virtuel. “Le QR code augmenté redirige vers une page web sur laquelle l'utilisateur scanne à nouveau le QR code pour accéder au contenu. Et en fonction de qui vous êtes et de votre habilitation, vous avez accès à diverses informations et fonctionnalités, depuis la fabrication de l'objet jusqu'à sa commercialisation et ses usages”, a expliqué Pascal Jardé, président et cofondateur de la startup, auprès de La Tribune. “Cette combinaison assure son décodage pour tout smartphone connecté à Internet, sans téléchargement d'application. La technologie est inviolable, avec une chance sur 1,18 trillion de combinaisons, et impossible à prédéterminer”, a-t-il ajouté pour Les Échos.

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